Edgar Bonet Orozco

Institut Néel
25 avenue des Martyrs
bâtiment D
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38042 Grenoble cedex 9
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Né le 13 mars 1970, à Moscou (URSS)
Français
Célibataire
Dégagé des obligations militaires.


Cursus universitaire

Juillet 1991 :
Admission sur concours à l'École Normale Supérieure de Lyon.
Juillet 1993 :
Licence d'informatique (mention assez bien).
Juillet 1994 :
Agrégation de Physique (classé 30e).
Septembre 1996 :
Magistère de physique avec un DEA de Physique Statistique et Phénomènes non Linéaires.
Septembre 1997 :
École d'été sur le Magnétisme des systèmes nanoscopiques à Oradea, en Roumanie.
Octobre 1999 :
Thèse de micromagnétisme au Laboratoire de magnétisme Louis Néel
Décembre 1999 à octobre 2001 :
Postdoc à l'Université de Cornell.
Depuis novembre 2001 :
Chargé de recherche au Laboratoire de magnétisme Louis Néel

Travail de thèse

La nouvelle technique des micro-SQUID permet actuellement de mesurer l'aimantation de très petites particules, typiquement d'un diamètre de 10 à 20 nm. Dans mon travail de thèse j'ai utilisé cette technique pour mesurer les propriétés magnétiques de plusieurs échantillons. J'ai passé beaucoup de temps à développer la nouvelle génération de notre magnétomètre. Ce nouveau magnétomètre est hautement automatisé et nous laisse une grande liberté pour définir le protocole expérimental. Il était particulièrement important de pouvoir balayer le champ appliqué suivant un trajet arbitraire dans l'espace des champs et d'avoir une grande précision sur la mesure des champs de retournement. Actuellement, ces mesures sont effectuées avec une résolution temporelle de 25 ns.

J'ai d'abord utilisé ce montage pour mesurer des astroïdes magnétiques. Ces astroïdes sont le lieu dans l'espace des champs de tous les champs auxquels un retournement de l'aimantation peut avoir lieu. Étant directement reliées à l'anisotropie effective, elles sont un moyen efficace pour déterminer l'anisotropie de nanoparticules individuelles. Après avoir mesuré la première astroïde complète en deux dimensions, j'ai trouvé le moyen d'effectuer des mesures dans toutes les directions de l'espace. Ceci nous a permis de mesurer des astroïdes complètes à trois dimensions, ce qui est indispensable si on veut pouvoir remonter aux constantes d'anisotropie à partir des astroïdes mesurées.

J'ai beaucoup discuté avec André Thiaville sur les propriétés des astroïdes magnétiques. Nous avons trouvé des algorithmes pour calculer numériquement des astroïdes théoriques à partir de l'anisotropie magnétique et il a pu ajuster l'une de nos mesures. J'ai aussi effectué des mesures de la dynamique de retournement de l'aimantation afin de déterminer expérimentalement le préfacteur tau0 de la loi d'Arrhénius. Dans l'immédiat, je compte comparer ces mesures avec la dépendance prévue de tau0 par rapport à l'anisotropie magnétique effective.

Expérience d'enseignement

De 1996 à 1998 :
TP-cours d'électronique analogique en deuxième année de DEUG à l'Université Joseph Fourier Grenoble I.

Publications

Présentations

Langues et informatique

Références